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L’eau est un élément vital au cours de nos vies. Néanmoins avec l’âge, la régulation de la balance hydrique s’altère, faisant de la déshydratation l’un des premiers troubles touchant les personnes âgées. En effet le vieillissement corporel amène à différents phénomènes entrainant un risque de déshydratation accrue.
Quels sont les signaux d’alertes de la déshydratation et comment les repérer ?
Il est complexe de diagnostiquer une déshydratation chez les personnes âgées car les signes et symptômes classiques qui y sont associés (sécheresse buccale, faiblesse musculaire, persistance du pli cutané...), notamment en cas de forme bénigne, sont souvent plus difficiles à identifier que chez les adultes et enfants. De plus, certains symptômes, telles qu’une soif accrue, peuvent ne pas se manifester.
Quelques signes majeurs alertent sur l’état d’hydratation :
- Confusion
- Urines foncées ou peu d’urines
- Constipation
- Fatigue
- Perte de poids
- Bouche et lèvres sèchent
- L’apparition d’un pli cutanée
Quelles sont les stratégies de prévention de la déshydratation ?
Selon le niveau de déshydratation et les capacités de déglutition, différents types de stratégies peuvent être mises en place. Dans la mesure où l’hydratation naturelle est possible, elle reste bien évidemment à privilégier. La prévention de la déshydratation chez les seniors repose avant tout sur un apport en liquides adéquat. Il est donc fondamental de sensibiliser les personnes âgées, leur famille et le personnel soignant sur le diagnostic et la prise en charge de ce symptôme.
La consommation de boissons peut être encouragée par :
- La proposition et mise à disposition régulière de boissons au cours de la journée
- La stimulation de consommation de boissons lors de la prise de médicaments
- La proposition de boissons que la personne apprécie particulièrement en privilégiant une alimentation riche en liquides comme les fruits, les légumes et mêmes certains produits laitiers
- La prescription et la caution d’une ingestion d’au moins 1,5 litre de liquide lorsque le risque de déshydratation est accru
Comment stimuler les sens tout en privilégiant une hydratation naturelle ?
L’eau doit représenter la principale boisson au cours d’une journée. Cependant, l’hydratation passe également par la variation de boissons, permettant de stimuler l’envie et le goût de boire. Le lait, les jus, eaux aromatisées non sucrées ou eaux pétillantes sont également des sources d’hydratation intéressantes. Par leur effet diurétique, le café et le thé doivent être consommés en quantité raisonnable.
Il est important de veiller à consommer des fruits et
légumes frais, crus, cuits, en soupe ou en compote car leur teneur en eau est
indispensable pour compléter les apports en eau de boisson.
Et enfin pour toutes les personnes ayant des troubles de déglutition, des
solutions existent : préparation pour épaissir, gélifiant, eaux gélifiés prêtes
à l’emploi et eaux gélifiés en gourde aromatisées, etc.
Qu’apporte le projet G.L.A.C.E à cet égard ?
Le projet G.L.A.C.E* permet d’apporter un complément hydrique à la journée alimentaire de nos ainés, de façon ludique et récréative de prévenir la déshydratation. Il dispose de 3 objectifs :
- L’hydratation
- La lutte contre l’isolement et maintien du lien social
- Rendre les résidents acteurs de leur santé
En effet ce chariot, permet une diversification dans sa pratique en fonction de la saison. L’été il peut apporter ce côté rafraichissant par le biais de glaces alors que l’hiver on peut apporter un complément hydrique par des soupes ou bien boissons chaudes.
L’avantage de ce chariot est de fédérer le résident de la conception a la dégustation sur des plaisirs d’antan. Les résidents sont invités à participer aux ateliers en étant eux même acteurs dans l’élaboration, ce qui permet de stimuler leurs fonctions motrices mais aussi cognitives. Ainsi ils restent acteurs de leur hydratation et alimentation et donc de leur santé. Ce chariot a une visée mutli-dimensionnelle car il est capable d’aller au plus près des personnes dépendantes (en chambres), de rassembler le public dans les lieux communs et même de s’acclimater à l’extérieur. Il deviendra le socle de rencontre de partage et de transmissions.
Afin d’évaluer l’impact de ce projet G.L.A.C.E sur la santé et le bien-être de ce public nous nous sommes basé sur les marqueurs de l’hydratation tels que la sècheresse buccale, le poids, le pli cutané et des marqueurs biologiques (hématocrites, natrémie…). Nous évaluerons également le volet bien-être et regard du résident lors du passage de ce chariot.
*G.L.A.C.E : Glacier Libre et Ambulant au Caractère Epoustouflant
Merci à Christelle Charton
